Une vielle femme reste malencontreusement bloquée dans sa salle de bain dont elle n’arrive plus à ouvrir la porte. Elle y reste enfermée pendant plusieurs jours et survit en buvant de l’eau chaude. Elle frappe sur les murs pour signaler sa détresse… Ses voisins excédés par le bruit rédigent une pétition contre le tapage nocturne pendant que leur voisine agonise et se chemine vers la mort…
Est-ce là le reflet de notre société ? Le miroir du fait divers nous renvoie à notre propre égoïsme, notre indifférence. Il suffit que chacun change son regard sur son voisin pour changer le monde et le rende meilleurs. Aujourd’hui il fait froid, cet hiver va être dur pour nos frères qui sont dans la rue. Ils ne font pas de bruit mais combien mourront emportés par le froid ? Pendant ce temps les médias nous incitent à une débauche de consommation… Le contraste est d’une cruauté sans nom et nous sommes tous plus ou moins complices en ne disant rien, en ne faisant rien, en faisant mine de ne rien voir. Que faut-il faire ? C’est à chacun de nous d’y réfléchir et d’agir. Peut-être déjà qu’un sourire, un regard de compassion, une parole peuvent être un pas pour franchir la barrière de l’indifférence. C’est souvent le premier pas qu’il faut avoir la force d’initier. Et n’oublions pas que toutes les grandes choses ne sont que la somme de petits pas mis bout à bout. Mettons nous donc en route vers l’autre pour un jour devenir vraiment soi-même.
C'est vrai, arrêtons d'être égoïstes et partageons.
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