mercredi 11 août 2010

TOKYO LIVE - Les fêtes

L’été au Japon c’est le temps des fêtes et des feux d’artifice. Il y a beaucoup de célébrations et l’on peut assister à des festivals (matsuri) où les gens viennent en famille. Beaucoup de personnes portent des yukata (tenue traditionnelle).  Ces manifestations se caractérisent aussi par des l’organisation de danses rythmées en général par des tambours japonais (taiko). Il y a aussi des stands où l’on peut acheter de la nourriture, des glaces mais aussi jouer à différents jeux qui font la joie des enfants. Ces fêtes, appelées aussi bon odori, seraient à l’origine une coutume bouddhiste pour honorer les morts et l’esprit des ancêtres. Mais cette coutume a évoluée pour devenir une fête où la famille se réunit et va visiter la tombe des défunts. C’est une fête qui existe depuis environ 500 ans.

Dans les villes qui fourmillent, où les gens se croisent sans prêter attention les uns aux autres. Dans ce monde où l’extravagance vestimentaire atteint parfois la démesure. Durant ces fêtes nous pouvons faire une expérience opposée. Les gens sont décontractés, il est facile de les aborder, de discuter avec eux. Les jeunes et moins jeunes revêtent une tenue traditionnelle et dansent ensemble. Dans le tourbillon des mégapoles happées par un modernisme galopant, les fêtes bon odori nous rappellent que les japonais gardent leurs traditions et que si en surface il ne semble pas y avoir de différence entre le Japon et l’Occident, lorsque l’on s’attarde aux détails de la vie quotidienne, on s’aperçoit alors que les codes, les comportements sont très différents. Le Japon ancestral et traditionnel ne sommeil pas en chaque japonais, il est réellement présent au quotidien et se dévoile à l’observateur averti.

2 commentaires:

  1. Hé bien!? plus rien?
    Te serais-tu égaré dans quelque matsuri tokyoïte?

    Merci pour ces instantanés.
    à bientôt

    N.

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  2. Effectivement, à quelques petits problèmes techniques informatiques ce sont ajoutés des errements sans fin dans les rues de Tokyo et donc peu de temps pour écrire... sumimasen (excusez-moi)

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