mercredi 7 septembre 2011

Sydney, Nietzche et moi

Tony devait avoir environ treize ans quand je l’ai connu pour la première fois. Nous fréquentions ensemble le dojo de Vincennes, plus particulièrement le cours de karaté. Je n’ai jamais eu l’occasion de le connaître en dehors des séances de karaté. Nous nous sommes pourtant côtoyés dans les entraînements pendant quelques années. Puis nos chemins se sont un peu dissociés mais nous avons continués l’un et l’autre à nourrir notre passion pour le karaté mais aussi le Japon. Puis l’outil des temps moderne qu’est Facebook nous a à nouveau connectés, c’est à cette occasion que j’ai pris connaissance de l’ouvrage de Tony « Sidney, Nietzche et moi ».
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce récit où Tony livre ses pensées et son cheminement intérieur. J’étais content de pouvoir découvrir une autre facette de ce garçon. L’écrit nous plonge dans son intimité, dans ses émotions.

Combien de personnes côtoient-on sans les connaître ? On peut même vivre ensemble tout en restant des inconnus les uns pour les autres. Nous n’apprenons pas à mettre des mots sur nos sentiments, sur nos émotions. Qu’il est difficile de s’exprimer avec justesse. Parfois même, nous agissons et nous comportons non pas en accord avec notre être intérieur, avec notre authenticité mais en réaction avec ce qui nous entoure, la société, les amis, la famille, … Nous jouons un rôle qui convient à notre entourage, un rôle conforme. Dans cette situation nous vivons une contradiction simplement pour échapper au jugement ou au rejet.
Je trouve donc courageux que Tony se soit livré ainsi dans un livre. Je suis heureux de retrouver quelqu’un que j’aie toujours apprécié. Grâce à son livre je connais de lui d’autres facettes. Cela ne fait que grandir en moi l’estime et l’amour que j’ai pour lui. Je l’aime encore plus parce qu’il est loin d’être parfait.

1 commentaire:

  1. Très mauvais livre, une grosse déception. Je lis Nietzsche, J'habite à Sydney.

    J'ai été décu car l'auteur n'a pas fait l'effort de connaitre la ville avant de la critiquer (passe-temps favori? des makis devant la cathedrale, seul. Premiere vue du pont apres quelques semaines...). Les citations de Nietzsche sont très légères, les choses les plus simples sont expliquées durant d'interminables paragraphes, et pire que tout les fautes d'orthographe apparaissent toutes les 2 ou 3 pages. Hallucinant à l'époque des correcteurs! Meme le personnage central est hautain, antipathique et peu spirituel. On s'ennuie.

    A quoi bon écrire un livre sur Sydney si c'est pour le critiquer sans arguments? Ecrivez donc sur Kyoto plutot que de nous ennuyer tout au long. les themes chers à Nietzches ne sont pas développés, seuls quelques aphorismes sont collés aux situations (de manière peu subtile).

    Pour moi, la plus mauvaise surprise depuis un long moment, l'écriture et l'etat d esprit doivent changer pour écrire bien.

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