vendredi 18 février 2011

Le non-faire


Voici la présentation d'un livre qui est le premier d'une série de dix, je crois :
Le non-faire – Ecole de la respiration I – Itsuo tsuda, Le courrier du livre
« On peut définir la vie, mais la vie rejette toute définition. »

L’occidental, avec le développement excessif de son cerveau, essaye, depuis le temps des anciens Grecs, de sonder le mystère de la nature, de trouver la vérité fondamentale, de formuler des équations universelles et des systèmes valables. Il y réussit presque. Mais au dernier moment, où il s’apprête à acclamer le triomphe de l’intelligence, tout semble glisser entre ses doigts.

C’est que l’attitude dualiste qui est au fond de lui l’empêche de voir la vérité toute simple, la vérité qui, par sa simplicité même, s’avère extrêmement complexe. Elle échappe à toute tentative de catégorisation, car elle est essentiellement fluide.
L’auteur tente d’aborder cette question vague et fluide dans le contexte même des idées cristallisées de l’Occident. Il prend à témoin un mot japonais, le ki, dont l’équivalent n’existe dans aucune langue européenne, tout en existant partout ailleurs. Le cas de prana sanscrit est connu.
Le ki est insaisissable, indéfinissable, tout en étant direct, immédiat et précis. Il est à la fois respiration, mouvement, action, prémonition.
Il fut un temps où sans doute l’Occident a connu ces aspects comme le montrent les mots : pneuma, psyché, spiritus, anima :
L’intention de l’auteur n’est pas d’être marchand du folklore oriental, ni de proposer un certain « isme » ; en concurrence avec bien d’autres systèmes d’interprétation. Il veut simplement jeter une lumière nouvelle sur le revers de la médaille que l’Occident a officiellement voulu ignorer avec dédain. Son rôle est d’informer le lecteur qu’une autre possibilité existe.

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